Le journal Le Monde révèle le 26 juin des déclarations du djihadiste français Jonathan Geffroy au sujet d'un projet secret "très sérieusement envisagé" par l’État Islamique : former et endoctriner des enfants kamikazes qui seront ensuite envoyés en Europe et en France pour commettre des attentats-suicides.
France
10 arrestations dans l' »ultra droite »
Dix personnes (9 hommes et 1 femme) "liées à l’ultradroite" ont été interpellées dans la nuit de samedi 23 à dimanche 24 juin dans toute la France par la DGSI.
L’enquête a été ouverte sur des soupçons de projet de passage à l’acte violent dont les contours sont encore mal définis. Les suspects, âgés de 32 ans à 69 ans, avaient "un projet de passage à l’acte violent aux contours mal définis à ce stade, ciblant des personnes de confession musulmane", a précisé une source proche de l’enquête. Une autre source a indiqué que ce groupe visait "des cibles présumées en lien avec l’islam radical".
Jean-Jacques Bourdin reçoit le directeur général de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration
Le 14 juin 2018 Jean-Jacques Bourdin reçoit Didier Leschi, le directeur général de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration, dans "Bourdin Direct" sur BFMTV et RMC.
Le haut fonctionnaire confirme notamment que la colonisation de l'Europe est le fait de migrants économiques qui n'ont pour la plupart rien à voir avec des réfugiés.
Terrorisme : Allahu akbar à La Seine-sur-Mer : 2 blessés
Une femme a été placée en garde à vue à la Seyne-sur-mer (Var), après avoir blessé deux personnes au cutter à la caisse d’un supermarché en criant "Allahu akbar". Elle aurait aussi déclaré "vous êtes tous des mécréants" et "je suis la chérie de Dieu".
Arrestation d’un « converti radicalisé » qui préparait un attentat
Un cinquième attentat a été déjoué depuis le début de l'année, selon "une source proche de l'enquête". Un homme radicalisé âgé de 38 ans a été arrêté en mai à Châteauroux (Indre). Il a avoué vouloir frapper un club libertin.
L'homme, né dans le Loiret, était un "converti et radicalisé". "Un engin improvisé a été découvert à son domicile et l'homme a reconnu avoir voulu en faire usage contre un club libertin".
L'homme a été mis en examen et écroué le 17 mai pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle" et "préparation individuelle à la commission d'un acte de terrorisme". Il est également poursuivi pour "escroquerie en relation avec une entreprise terroriste" et "obtention frauduleuse de documents administratifs en relation avec une entreprise terroriste".
Cette arrestation porte à cinq le nombre de projets d'attentats déjoués depuis le début de l'année 2018 en France.
Terrorisme : Deux hommes arrêtés le 9 juin en Seine-et-Marne
Deux hommes de 21 et 22 ans, soupçonnés de préparer un attentat au nom de l'Etat islamique, ont été mis en examen pour association de malfaiteurs terroristes. Ils ont été écroués et placés en détention provisoire.
"Des couteaux, un dispositif de mise à feu et de la propagande du groupe jihadiste ont été retrouvés en perquisitions" après leur arrestation samedi en Seine-et-Marne par la DGSI. "Leur projet reste mal défini à ce stade, mais des éléments laissent penser qu'ils envisageaient de s'en prendre à des homosexuels", des contacts ayant déjà été pris avec des victimes potentielles.
Terrorisme. Un couple de Tchétchènes interpellés par la DGSI
La DGSI a placé en garde à vue le 5 juin deux Tchétchènes dans le Puy-de-Dôme et en Moselle, dans le cadre d’une enquête préliminaire pour association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation de crimes d’atteintes aux personnes.
L’enquête, ouverte par le parquet de Paris en février 2018, vise à déterminer si au moins un des deux mis en cause a séjourné en Syrie.
Selon le ministère de l’Intérieur, les réfugiés tchétchènes constituent le quatrième groupe d’étrangers fichés “S” pour radicalisation islamiste après les Algériens, les Marocains et les Tunisiens. Certains sont notamment partis faire le djihad en zone irako-syrienne.
Dans la soirée du 12 mai, l’un d’eux, Khamzat Azimov, a attaqué au couteau cinq passants à Paris et en a tué un avant d’être abattu.
Ses parents s’étaient réfugiés en France au début des années 2000 lors de la guerre de Tchétchénie. La France avait alors accueilli nombre de Tchétchènes, parfois islamistes, à qui elle avait accordé le statut de réfugiés.
« Retourne-toi, regarde-nous sale pute, sale blanche »

Une jeune fille et sa mère malvoyante qui se déplace avec une canne ont été victimes d’une violente agression, le 20 mai dernier vers 18H00, alors qu’elles se dirigeaient vers la gare pour rentrer chez elles, à Pierrefitte-sur-Seine, en Seine-Saint-Denis .
Selon l'Organisation de Lutte contre les Racisme Anti-blanc (OLRA), les deux femmes ont été victimes de jets de cailloux, d'une barre en métal et d'un bloc de béton de 10 cm de long.
Les agresseurs, un "groupe d’individus", les ont insultées : "Dégagez on n’aime pas les blancs ici ! Retourne- toi, regarde-nous sale pute, sale blanche".
Un réfugié arrêté pour crime conte l’humanité
Ahmed Hamdane Mahmoud Ayach El Aswadi, un père de famille âgé de 33, a été interpellé le 6 mars à son domicile de Lisieux dans le Calvados par la DGSI. Il s'agit d'un migrant Irakien qui avait obtenu le statut officiel de réfugié et une carte de résident de dix ans.
Il a été arrêté dans le cadre d'une enquête pour association de malfaiteurs liée à une entreprise terroriste et pour crimes de guerre. Un mandat d'arrêt international ayant été émis contre lui en février 2018 par Interpol à la demande de l’Irak.
Progression du Salafisme en France
Le Parisien revèle une note des Renseignements Territoriaux sur le salafisme
Le Parisien a révélé le 26 mai 2018, une note des Renseignements Territoriaux sur le salafisme qui pointe une lecture de l’islam incompatible avec les valeurs fondamentales de la société française
Depuis les années 1990, le salafisme serait estimé à 5 000 adeptes en 2004, 12 000 en 2010, et entre 30 000 et 50 000 aujourd’hui. La progression serait "surtout perceptible parmi les jeunes générations, souvent converties, et issues des quartiers sensibles".
La note qui fait le distinction entre les salafistes "jihadistes" et les "quiétistes" souligne quand même que La porosité entre les deux courants est une réalité avérée et l’on constate régulièrement des passages de la catégorie pacifique à l’autre
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